À la fin de la dernière année, j’ai été approchée pour faire de la récolte graphique pour un laboratoire d’innovation sociale. Avant ça, j’étais très vaguement au courant de ce que c’était, mais ça m’intéressait, alors je m’y suis lancée. J’ai adoré l’expérience alors voilà, je me suis lancée ! J’ai suivi deux formations et récemment, j’ai eu mon premier contrat en tant qu’indépendante avec l’Institut national des pêches autochtones. J’étais là pour faire la récolte graphique francophone, Fuselight Creative se chargeant de la murale anglophone (c’était incroyable de voir Tanya Gadsby travailler ! Vous pouvez voir sa super-belle murale pour le même évènement sur Instragram).

Alors, la récolte graphique, c’est une prise de note graphique en lien avec une activité (réunion, formation, labo d’innovation…). Ça veut dire qu’on y ressort les thèmes principaux, le déroulement général de l’activité et certains éléments importants relevés des discussions qui auront lieu au long de la journée.
C’est un mélange d’écrits et de dessins qui servent à donner aux participants de l’activité une façon (visuelle !) d’intégrer les notions ressorties de l’activité.
Moi, ce que j’aime de la récolte graphique, c’est que ça me permet de prendre mes connaissances en art et en graphisme et de m’engager près d’enjeux du moment. Quand on fait de la récolte graphique, on se retrouve au milieu d’une discussion. Il faut être au coeur de ce qui se passe dans la pièce pour le ressortir sur le papier. J’adore ça apprendre les problèmes, les défis, voir les esquisses de solutions…
La première récolte graphique que j’ai faite était autour de l’implication des jeunes francophones au Nouveau-Brunswick. La plus récente touchait la capacité des populations et associations autochtones à participer à la planification spatiale marine sur le plan technique. Donc, on y parlait beaucoup de pêche et de protection de l’environnement. Des sujets pas mal différents ! Je suis une personne qui est touchée par pas mal tous les enjeux sociaux et environnementaux et j’aime beaucoup le rôle d’observateur impliqué que me procure la récolte graphique. C’est toujours intéressant !
Alors voilà, la récolte graphique, c’est une nouvelle tranche du domaine visuel que j’ai récemment découverte. Et j’espère pouvoir m’y lancer encore dans le futur !
Ever heard of graphic recording?
At the end of last year, I was asked to be the graphic recorder for a social innovation lab. Before that, I had a very vague notion of what graphic recording was. But I was interested in it and I thought it could be within my skill set, so I tried it. And I had so much fun!
So, after that, I followed two workshops to learn more about this graphic recording thing. And I did learn – a lot! Then, recently, I got my first independent contract for the National Indigenous Fisheries Institute. I was there to do graphic recording in French for one of their events. The English graphic recording was done by Fuselight Creative (it was awesome to see Tanya Gadsby work! You can check her super-beautiful mural for the same event on Instragram).

So, graphic recording is a kind of note-taking. A graphic note-taking, if you will. It can be done during meetings, workshops, social innovation labs…
It’s a mix of text, drawings and symbols. It allows the activity’s participants to have a visual way to assimilate the notions that were presented throughout the day.
What I like about graphic recording is that it allows me to take my art and design skills and get involved.
When you’re doing graphic recording, you’re put at the center of a discussion. You must think, listen and understand what’s going on to put it on the wall. I love learning about the problems, the difficulties, see the inching towards solutions…
The first graphic recording I did was around the implication of francophone youth in New Brunswick. The most recent one (the one you see in the pictures) touched the capacity of indigenous populations and associations to participate in marine spatial planning on a technical level. So, this was a lot of talk about fisheries and protecting the environment. I’m someone who’s sensitive to pretty much any social and environmental issues, so I really liked the observatory, yet active role I get through graphic recording. It’s always so interesting!
So there, graphic recording is a new branch of visual work that I’ve recently discovered. And I hope to do more of it in the future!